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18/01/2022
Virginie Effira est décidemment sur tous les écrans en ce moment : après "Madeleine Collins" il y a 10 jours (qui ne m'avait pas vraiment convaincu), j'ai retrouvé l'actrice au côté de Romain Duris pour ce film de Regis Roinsard dont j'ai découvert, en écrivant cette critique, que j'avais vu tous ses longs métrages (à 50 ans il n'en a fait que 3 : "Populaire", en 2012, déjà avec Romain Duris et Bérénice Béjo / "Les traducteurs", en 2020, avec Lambert Wilson et Olga Kurylenko / le film du jour).
Le film se passe du côté de la cote d'Azur ou le soleil et la Méditerranée servent d'écrin aux folies du personnage de Virginie Effira. Face à elle, Romain Duris ne fait pas dans la demi-mesure et le couple mène une vie fantasmée qui m'a le plus souvent laissé de marbre (oui je fais partie de ces spectateurs qui ne comprennent pas qu'un personnage ne se soucie pas le moins du monde de mettre sa robe dans la figure du conducteur d'une voiture... et que ce dernier trouve ça simplement drôle quand ils ont un accident - évidemment sans gravité ni pour les humains ni pour la machine qui repartira le lendemain comme en 40).
Vous allez dire que je suis ronchon ? Non, juste que j'ai du mal avec cette image de la folie qui renvoie toujours l'idée que ceux qui ont les "pieds sur terre" ou qui simplement font attention pour vivre une vie harmonieuse aussi bien avec les amis, la famille, le banquier et les autres humains en général sont des rabats joie pisse-froid.
Le personnage interprété par Grégory Gadebois aurait pu faire un joli contre point mais non, il est là pour admirer Virginie Efira et... rien d'autre. Pas de réflexion, juste de l'action : on a un enfant qu'on élève par l'opération du Saint-Esprit (et je ne parle même pas de la scène de l'école... qui est, pour le coup, déprimante) ; on a de l'argent et un appartement de 100m² grâce à un tour de passe-passe (puisque le gars est quand même un joyeux branleur) et on s'échappe pour aller vivre dans un endroit où il est écrit sur le fronton "once upon a time".
Voilà mon problème avec ce film : c'est une fable et je l'ai pris au premier degré. Je l'admets bien volontiers mais alors, quelle est la morale de cette histoire ? Quel est le message à faire passer au gamin en fin de film ? Je suis ouvert à toutes les propositions car moi j'aurais du mal à voir le verre à moitié plein...
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